UHTE

Le Sport est une stratégie de développement en Afrique

L’Afrique est le continent le plus jeune au monde, avec une moyenne d’âge de 18 ans. Elle abritera bientôt plus de deux milliards de personnes, c’est-à-dire un tiers de la population mondiale. Les pays subsahariens d’Afrique restent la région la plus pauvre du monde. Les nombreux conflits violents de ces dernières années ont entravé le développement, affaibli les de la société et a diminué les perspectives des jeunes. Pourtant, de nombreux Les pays africains peuvent s’appuyer sur une économie robuste, naturelle ressources, et une population jeune et croissante, qui offre un grand potentiel pour le développement durable. Le sport offre aux jeunes des possibilités d’interaction sociale grâce auxquelles ils peuvent développer les connaissances, les compétences et les attitudes nécessaires à leur pleine participation à la société civile.

Economie et Sport Africain :

Nombreuses sont les stars africaines qui émargent des millions des dollars chaque année. Souvent issus des familles très pauvres, ces sportifs ont la chance d’exprimer l’étendue de leur talent au plus haut niveau et dans les plus grands clubs du monde. Que ce soit en sports collectifs et individuels, les Africains représentent une proportion considérable. Avec des revenus colossaux, ces stars veulent faire évoluer la situation de leur pays en particulier, leur continent en général. Leur implication dans la vie humanitaire, politique et économique n’est donc pas anodine.

L’utilisation du sport comme outil de développement peut être une chance pour l’Afrique mais suppose néanmoins de nombreux préalables dépendants de la volonté politique des dirigeants et de l’organisation sportive de leurs pays.

Actuellement, l’État congolais vise le sport de haut niveau car il  est dans l’accomplissement du geste sportif, la pointe extrême de la performance. En d’autres termes, l’on peut dire que le sport de haut niveau représente l’excellence sportive. Ce à quoi la politique nationale de développement du sport au Congo devrait conduire au placement de ce secteur au diapason de grandes nations africaines de sport.

Les pays africains s’adaptent pour profiter des opportunités économiques associées aux événements sportifs mondiaux. La Côte d’Ivoire a adopté une loi visant à améliorer la gouvernance du sport, le Togo a accueilli le premier Forum sportif africain et le Sénégal a inauguré plusieurs installations sportives de classe mondiale, dont un stade olympique de 50 000 places. Mais les nations africaines doivent considérer le sport comme plus qu’une forme de divertissement et une discipline physique : il peut être un important vecteur de développement économique et de cohésion sociale, et il est particulièrement accessible à la jeunesse africaine en plein essor (70 % de la population africaine a moins de trente ans).

Si les sociétés sont saisies par le sport, c’est parce que le sport est saisi par l’économie non seulement en Afrique mais aussi mondialement. Ce tournant, à l’encontre des principes de gratuité et de désintéressement, bénéficie d’une triple évolution accélérant la mondialisation. C’est d’abord la progression des ventes d’articles de sport organisées nationalement, mais de plus en plus par des firmes multinationales qui, de l’habillement aux équipements, déversent leurs produits sur la planète.

L’importance du sport dans le monde

Les Nations unies reconnaissent le sport au niveau international “comme un moyen de promouvoir l’éducation, la santé, le développement et la paix”.  La coopération au développement utilise également les possibilités offertes par le sport au service du développement”. Le sport permet aux enfants et aux jeunes de mener une vie saine, et il leur apprend à prendre des responsabilités, se comporter de manière équitable et résoudre les conflits de manière pacifique. La dimension économique du sport n’apparaîtra que si l’on encourage la création d’un marché économique du sport, levier de croissance et de créations d’emplois pour les jeunes Africains passionnés de sport.